Quelle que soit l’échelle à laquelle nous travaillons, nous pratiquons toujours l’économie du « déjà là » … S’appuyer sur les traces du passé, les lignes existantes, les chemins tracés, parce qu’ils sont le reflet d’usages ancrés dans leur territoire, dans une géographie, un paysage et une culture. Utiliser le soleil, la lumière, la terre, puisqu’ils sont les garants d’une architecture économe et confortable. Apprendre de celui qui fabrique, qui construit, qui assemble parce que chaque détail compte. Observer et mettre en valeur ce qui nous entoure, proche ou lointain, parce qu’un édifice n’est jamais un élément isolé. Partir de ce qui est déjà là puis continuer, relier, rassembler, enrichir pour apporter une réponse unique, économe et évidente à celui qui habitera les lieux.